Et si nous parlions de vos rêves…

Tout le monde veut changer le monde, mais personne ne songe à se changer soi-même - Léon Tolstoï

Et si nous parlions de vos rêves…

(Photo by Pexels on Pixabay)

Un de mes clients a réalisé son rêve de gosse : acheter une Porsche. Bien sûr, il est facile de le railler. Ne devrait-il pas se concentrer sur le long-terme, une cause noble ou le partage avec ses proches ? Toutefois, quand il étudiait tard le soir dans une chambre un peu miteuse, c’est cette soif de réussite qui le poussait à travailler, à se remettre en cause, à dire non à des plaisirs immédiats pour viser l’horizon. Et pour lui, réussite = Porsche. Basique, simpliste même, mais peu importe. Dans son cas, la voiture de luxe était plus un symbole qu’un but, qui l’a porté, poussé, aiguilloné. Enfin, il a donné vie à ce symbole puis il a revendu son “pressssieux” quelques mois plus tard, rassasié.

Passer par des étapes intermédiaires n’a rien de honteux. Il s’agit d’explorer un nouveau niveau d’existence quand les précédents ont été cartographiés et n’apportent pas (ou plus) de solution. Clare Grave a décrit ce cheminement grâce à la spirale dynamique : ces niveaux d’existence (ou V-memes) se déclinent en couleurs : beige (survie), violet (sécurité), rouge (pouvoir), bleu (ordre), orange (succès), vert (harmonie), jaune (fonctionnalité), turquoise (globalité). Pour plus d’information sur la spirale dynamique, c’est ici.

Et vous, quels sont vos rêves ? Voiture, maison, montre, bijou, argent, voyages, fêtes, sexe, amis, amour, famille, honneur, reconnaissance sociale, temps, sérénité, équilibre personnel, santé, sport, apparence physique, rencontres, célébrité… La liste des rêves est longue. Il est probable que vous en partagiez certains dans l’énumération ci-dessus, plus d’autres non cités. Quels qu’ils soient, je voudrais vous poser trois questions sur vos rêves :

  • Connaissez-vous vos rêves ? Cette question d’apparence triviale ne l’est pas pour tout le monde. Quand, pour la dernière fois, avez-vous pris du temps pour y réfléchir ? Pourtant, pour réaliser ses rêves, il faut d’abord rêver.
  • Quels chances vous offrez-vous de transformer vos rêves en réalité ? Nous connaisson tous quelqu’un qui “(re)prendra contact avec tel ou tel“, “ira un jour ici ou là“, “commencera ceci ou cela” jusqu’au jour où la vie décide pour lui, parfois cruellement.
  • Qu’êtes-vous prêts à sacrifier pour vos rêves ? Cette question semble plus douloureuse, mais elle est aussi libératrice. Elle est liée aux parasitages, aux contraintes internes et externes qui vous coûtent (du temps, de l’énergie, de l’argent…) sans vous apporter grand chose. Identifier ces parasitages et s’en défaire, c’est aussi prendre soin de soi et de ses rêves.

Si vous savez répondre avec aisance à ces trois questions, vous n’avez sans doute besoin de rien ni de personne pour poursuivre votre chemin vers vos rêves…