Qui peut être coach ?
La réponse courte, c’est : n’importe qui.
Assez logiquement, vous ne pouvez pas ouvrir un cabinet de médecin comme bon vous semble. Vous ne pouvez pas non plus ouvrir un salon coiffure sans contraintes : un des membres du salon doit détenir un brevet professionnel, un brevet de maîtrise ou justifier de trois ans de pratique professionnelle en tant que gérant de salon de coiffure.
Pour être coach, rien de tout cela.
Il existe toutefois des formations. Certaines sont certifiantes, le plus souvent RNCP 6 (Répertoire National de la Certification Professionnelle, équivalent Licence) ou RNCP 7 (équivalent Master 2, ex-RNCP 1) pour les meilleures d’entre elles. Il existe aussi des organisations professionnelles qui regroupent les coachs : ICF (International Coaching Federation), EMCC (European Mentoring and Coaching Council), SFC (Société Française de Coaching). Elles proposent un code déontologique, des affiliations et des accréditations. Néanmoins, quiconque peut s’installer comme coach, sans formation, ni affiliation, ni accréditation, ni expérience.
Certes, il existe d’excellents coachs qui ont appris sur le tas et de très mauvais coachs bardés de certifications et de spécialisations. Pourtant, au moment de choisir, j’imagine que la plupart d’entre vous préfèrent savoir que la personne à laquelle vous allez confier des pans importants et personnels de votre vie soit formée et certifiée. Pour les coachs, c’est un problème identifié, notamment parce qu’il existe pléthore de “spécialistes” auto-proclamés, et que ceux-ci font souvent beaucoup de mal à la profession en dévalorisant le rôle du coach.
Beaucoup de coachs s’investissent dans leur formation et dans leur pratique. Nombre d’entre eux ont été blessés et agacés par les différents reportages ou interviews qui se concentrent uniquement sur la frange marginale des coachs à la lisière (voire au-delà) de la déontologie. Malheureusement, ces abus existent, mais ils ne doivent pas masquer la cohorte de coachs qui exercent leur métier avec professionnalisme et bienveillance.
Si vous lisez ces lignes et que vous envisagez de recourir à un coach, n’hésitez pas à le questionner sur sa formation, sa pratique et le cadre dans lequel votre coaching va se dérouler. S’il se dérobe, c’est mauvais signe. Ensuite, à vous de choisir celui ou celle avec lequel vous souhaitez atteindre votre objectif !